« Cette année, le profil saisonnier d’évolution des ventes est bouleversé : après un mauvais mois de juillet, le plus mauvais de ces vingt dernières années, faisant lui-même suite à un mois de juin tout aussi médiocre, les ventes ont fait montre d’une résistance inattendue en août. Elles sont même en progression de 1,7 % par rapport à août 2022, s’affichant à un meilleur niveau que durant les mois d’août des années 2012 à 2016.

Pourtant, comme chaque année, la pression sur les prix a été moins vive au cœur de l’été. Les prix ont donc baissé en août, à un rythme d’ailleurs comparable à celui observé en 2021 et 2022. Les prix signés mesurés en niveau trimestriel glissant ont ainsi reculé de 1,5 % en glissement trimestriel sur l’ensemble du marché (-1,6 % pour les appartements et -1,5 % pour les maisons).

A fin août, la baisse des prix des appartements anciens se renforce encore en Ile-de-France : elle concerne 90 % des villes de plus de 40 000 habitants et s’affiche à un rythme moyen de 3,6 % sur un an. Le mouvement de baisse se diffuse partout sur le territoire francilien et la baisse est maintenant d’au moins 4 % sur un an dans le tiers des villes franciliennes.

En revanche, les hausses de prix concernent 63 % des villes de province. La hausse est alors de 5,6 %, en moyenne : les prix progressent même d’au moins 6 % dans 25 % des villes, pour une augmentation moyenne de 10,1 %. Si dans certaines villes les évolutions paraissent plus hésitantes depuis le printemps, la hausse est toujours bien ancrée dans la plupart des villes provinciales ».

Baromètre LPI-Iad : les marchés du neuf et de l'ancien à fin août 2023