Baromètre LPI-iad à fin juillet 2024

Dans 65 % des grandes villes, durant les trois derniers mois, l’augmentation des prix des appartements anciens se situe entre 2 et 3 %. Mais elle est plus rapide (plus de 9 %) à Marseille et à Montreuil. Et le rebond concerne aussi Lyon et Paris, à un rythme plus modéré (de l’ordre de 1 %).

Ainsi, la hausse sur les prix de l’ancien se renforce, notamment en province et dans la plupart des grandes villes depuis le début du printemps. Et à fin juillet, en trimestriel glissant, l’augmentation a été de 1,6 % sur trois mois sur les compromis signés (+ 1,5 % pour les appartements et + 1,7 % pour les maisons). Elle est, en outre, de 2,7 % sur les prix affichés, les propositions des vendeurs devenant plus ambitieuses au fil des mois, comme cela est habituel lorsque le marché reprend des couleurs.

Le marché de l’ancien peut, en effet, compter sur l’amélioration rapide des intentions des ménages de réaliser des achats immobiliers. Le rebond est significatif et le nombre de compromis signés progresse depuis février dernier : en niveau trimestriel glissant, les ventes réalisées à fin juillet 2024 sont en augmentation de 7,9 %.

Sur un marché de l’ancien en reprise, les marges de négociation s’établissent à leur plus haut niveau depuis 2010, bien au-delà des maximas déjà observés par le passé. En juillet, le niveau moyen des marges s’est établi à 7,6 % pour l’ensemble du marché. Par exemple sur le marché des appartements, si les marges ont augmenté de 7 % depuis janvier, elles ont reculé de 40 % sur les grands logements (6 pièces et plus), alors qu’elles progressaient de 10 % sur les 3 pièces et de 25 % sur les petits logements.