Depuis plusieurs mois, la demande hésite et choisit souvent de différer la réalisation de ses projets immobiliers. La progression de l’activité ralentit donc encore : en novembre, les ventes des trois derniers mois étaient en hausse de 8,8 % sur un an, contre 31 % en juillet.

Ainsi, les ventes ont diminué de 8 % sur un an dans plusieurs régions (Limousin, Midi-Pyrénées et en Rhône-Alpes) et plus doucement (de quelques pourcents) dans les Pays de la Loire et dans le Nord-Pas de Calais. Elles stagnent depuis trois mois en Auvergne, dans le Centre et en Haute-Normandie.

Sur le marché des maisons qui avait fait preuve d’une bonne vitalité jusqu’au début de l’été, la hausse n’est plus que de 1,4 % sur un an (+2 % en juin). En revanche, sur des marchés urbains largement dominés par des situations de pénurie, les prix des appartements anciens augmentent de 2,3 % sur un an en novembre, au même rythme que le mois précédent.

D’ailleurs, la hausse des prix des appartements se généralise sur le territoire métropolitain. Elle se constate maintenant dans 66 % des villes de province et dans 68 % des villes franciliennes. En outre, les augmentations se renforcent sur les plus grandes villes, celles de plus de 100 000 habitants et elles s’observent dans 80 % d’entre elles.

Baromètre LPI-iad à fin décembre 2025