Pour Michel Mouillart, « L’année 2023 a été celle de la baisse des prix des logements anciens, mais pas partout et à des rythmes très différents selon les territoires. Et sur l’ensemble du marché, les prix signés ont baissé de 2,1 % en 2023, contre + 4,6 % en 2022. En outre, les ventes ont diminué de 16,8 %. La dégradation du marché observée en 2023 est comparable à celle des crises précédentes : après une année 2022 de récession, les ventes ont chuté de 24,6 % depuis deux ans.
Le recul des prix des appartements anciens a concerné 95 % des villes franciliennes de plus de 40 000 habitants (contre 60 % en janvier), contribuant largement au basculement de la courbe des prix France entière durant l’été. En revanche, les hausses de prix ont concerné 48 % des villes de Province, pour une hausse de 5 % en moyenne : les prix ont même augmenté d’au moins 6 % dans 15 % des villes, pour une augmentation moyenne de 10,1 %.
En outre, en 2023 les ventes ont diminué de 16,8 %. La dégradation du marché observée en 2023 est certes moindre que celle des crises précédentes. Mais après une année 2022 déjà placée sous le sceau de la récession, les ventes ont chuté de 24,6 % depuis deux ans (et même de 31,2 % depuis fin 2019, avant la mise en œuvre du rationnement du crédit). La récession actuelle est ainsi comparable aux précédentes. Enfin, le niveau des marges de négociation s’est établi à 8,1 % pour l’ensemble du marché, bien au-delà des niveaux élevés constatés par le passé (à 66 % au-dessus de la moyenne de longue période) et en augmentation de 63 % sur un an ».

Baromètre des prix immobiliers LPI-Iad