L’étude ajoute que 74 % des annonces publiées concernent des biens à vendre pour 26 % de biens à louer. Un écart qui s’accentue : il y a deux ans, la proportion était de 65 % contre 35 %.

« L’offre d’appartements à louer a en outre chuté de 13 % en un an, entre le premier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022. Avec une baisse encore plus spectaculaire, de 17,5 %, pour les une pièce – très recherchés par les étudiants, et pour lesquels trouver un logement est déjà traditionnellement dans certaines villes un véritable parcours du combattant. Seule l’offre de cinq pièces se maintient », indique « Les Echos ».

La plateforme Bien’Ici constate que le nombre de passoires thermiques mises en vente a plus que doublé en un an. Cela s’expliquerait par une anticipation, par les propriétaires, des interdictions de location prévues par la loi Climat et Résilience, à partir de 2025 pour les logements classés G et 2028 pour ceux classés F.

Ce phénomène est accentué pour les propriétaires des petites surfaces « plus difficiles techniquement à sortir de leur statut de passoire thermique », indique Jean-Marc Torrollion (président de la Fnaim) aux « Echos ». Par ailleurs, la première échéance arrive à grands pas pour ces logements à grosse consommation d’énergie : à partir du 25 août 2022, le propriétaire d’un bien énergivore ne pourra plus augmenter son loyer à la relocation, ni le réviser en cours de bail.

Toujours plus de tensions sur le marché locatif