En termes de volumes placés, Lyon conserve sa position de premier marché régional avec 332 000 m2 commercialisés (-2 % par rapport à 2022), Strasbourg arrivant second avec 304 000 m2 (+25 %). Lille complète le podium avec 177 000 m2 (+11 %). En soulignant les bonnes performances de Rouen (+27 %), Montpellier (+21 %) et Mulhouse (+23 %). Malgré les contraintes de financement, le marché de la vente aux utilisateurs a représenté 44 % des transactions en 2023, contre 42 % en 2022.

La demande reste toujours soutenue, avec 2,6 millions de mètres carrés recherchés par les utilisateurs en 2023, contre 2,2 millions en 2022 ; Lyon, Lille et Bordeaux sont les villes où la demande est la plus forte. L’offre suit cette dynamique, avec une hausse dans le neuf (+10 %) comme dans la seconde main (+11 %), s’établissant à près de 2,3 millions de mètres carrés. Selon BNP Paribas Real Estate, avec 745 000 m2, l’offre neuve n’a jamais été aussi importante.

Concernant les valeurs locatives, entre 2022 et 2023 elles ont, en moyenne, augmenté de 5 % pour les locaux neufs et 10 % sur ceux de seconde main. Le prix des locaux d’activité observés en France sont également en hausse, d’environ +15 % ; Nice et Annecy sont les villes les plus chères de France (plus de 2 000 euros/m2 pour les locaux de dernière génération), tandis que Rouen ou Metz affichent des prix moyens inférieurs à 1 000 euros le mètre carré.

Si près de 1,2 milliard d’euros a été investi à l’échelle nationale en 2023 (-35 % par rapport à 2022), l’Ile-de-France a attiré environ deux tiers des investissements au cours des cinq dernières années, la tendance s’étant inversée en 2023 où les régions ont concentré, avec 630 millions d’euros investis, près de la moitié des volumes. Il est à souligner que les opérations en Vefa « en blanc », mais également les opérations de « sale and leaseback », ont connu un réel appétit des investisseurs en 2023.

Résilience pour le marché des locaux d'activité en régions