Cette opération représente 500 hectares d’espaces urbains et naturels, 50 000 m2 d’espaces publics requalifiés, quatre sites à réinventer, 30 000 m2 de surface de plancher, 12 500 m2 de logements à créer, 17 500 m2 de tertiaires à bâtir, ainsi que deux infrastructures majeures pour piétons et vélos.

Construit, depuis 2016, en concertation avec « les habitants, les associations, les structures qui peuvent porter, accompagner ou suggérer des idées » comme le précise Jean-François Mary, président de Redon Agglomération, Confluences 2030 « met au cœur de sa démarche la qualité de cadre de vie ». Pour ce projet, la collectivité est accompagnée de l’atelier Grether, du paysagiste Phytolab, du programmiste B.O.C et du bureau d’études Arcadis.

Lauréat du Fonds friches mis en place par le gouvernement, le site a été doté d’une enveloppe de 1,1 million d’euros pour entamer les études techniques et la première phase de déconstruction et démolition, prévue pour s’achever en 2024.

A terme, ce quartier regroupera une offre résidentielle de quatre îlots pour 60 à 80 logements au total ; un hébergement « insolite » à destination des touristes ; un programme d’activités tertiaire et artisanale avec un espace de déploiement d’environ 6 000 m2 ; la transformation de la grande nef en un lieu d’activités culturelles et récréatives, ainsi que des espaces publics fédérateurs de détente et de promenade.

Le projet Confluences 2030 concerne également trois autres sites : la friche STEF, les Marais et le quartier de la Digue. Une promenade sera aménagée en 2022-2023 sur le quai Jean Bart et dans la continuité du quai Amiral de la Grandières. Elle sera le premier trait d’union entre le centre historique et la pointe de la presqu’île.

La friche STEF, carrefour essentiel

Ancien site industriel, situé entre le centre-ville et le pôle d’échange multimodal de la gare de Redon, cette friche s’ouvre sur le canal de Nantes à Brest, mais aussi le quartier du Châtelet et le port. Confluences 2030 a pour ambition d’augmenter l’attractivité de ce site en lançant plusieurs opérations d’aménagement :

îlot Est, pôle tertiaire bénéficiant de l’attractivité et de la polarité économique de la gare ;
un programme résidentiel, adapté aux besoins des familles et intégrant 20 % de logements sociaux, de type PLUS-PLAI, avec une densité minimale de 50 logements/hectare ;
la maison de maître, entrée historique du site, qui devra adopter une nouvelle vocation unifiant l’ensemble de la programmation de la friche.

Le port, élément majeur d’attractivité

Confluences 2030, c’est également la volonté de renouer avec la très forte identité fluvio-maritime du territoire. Ainsi, l’axe ville-port, totalement repensé, replace l’eau comme élément central du territoire et du paysage urbain. Le premier équipement majeur du projet urbain Confluences 2030 a été la base nautique de la Corderie, inauguré en 2021. Ensuite, la passerelle du port, dont les travaux viennent d’être lancés, sera également un vecteur important de la réécriture du paysage urbain. Et, enfin, le chantier de la nouvelle capitainerie a débuté pour qu’elle soit, à la fois, un lieu d’accueil des plaisanciers visiteurs et un lieu de ressources essentiel pour les propriétaires de bateaux.

Redon : le projet Confluences 2030 s'accélère