Ce premier trimestre 2021 est marqué par un volume de commercialisations en baisse de 5 %, en un an. Pourtant, dans cette étude, Cushman & Wakefield rappelle qu’un certain nombre de projets ayant été décalés et l’immobilier d’entreposage étant appelé à fonctionner de plus en plus par « à coups », « la suite de l’exercice pourrait bien réserver quelque bonnes surprises »…

Une répartition géographique peu habituelle

Fait majeur qui caractérise l’activité du premier trimestre : un déport de l’activité hors de la dorsale. En effet, après un exercice 2020 très resserré sur le corridor logistique (57 %), les marchés hors de ce corridor ont été à l’origine de 70 % de la demande placée, une géographie transactionnelle qui a mis au premier plan le Centre Val-de-Loire, la Normandie et l’Occitanie.

La géographie de la demande placée montre un profil peu usuel, où seule l’Ile-de-France devance son temps de passage de l’an passé (108 000 m2 ; +7 %). En revanche, Lyon et Marseille commencent l’année sans transaction de plus de 10 000 m2, une configuration observée à une seule reprise au cours des dix dernières années.

Surfaces

En terme de gabarits de surfaces, les formats compris entre 10 000 m² et 30 000 m² ont concentré 47 % de la demande placée, tandis que les plateformes de 30 000 à 60 000 m² ont repris du poids, avec déjà quatre signatures au premier trimestre, contre deux l’an passé. Une seule opération XXL aura animé ce début d’année 2021, celle du développement, dans le cadre d’un compte propre, du site de Maison du Monde (69 000 m²) à Heudebouville (27).

Investissement

L’investissement en immobilier logistique a, lui, totalisé 640 millions d’euros au premier trimestre 2021. D’une part, ce volume d’activité reste très éloigné des 1,3 milliard enregistrés l’an passé sur la même période et, de l’autre, il s’agit du deuxième meilleur démarrage de la décennie, au dessus de la moyenne décennale d’un premier trimestre.

Logistique : un volume de commercialisations en baisse de 5 % selon Cushman & Wakefield