Rattachée à l’opération d’intérêt national (OIN) portée par l’EPA Paris-Saclay, cette nouvelle opération se base sur la réutilisation de fonciers délaissés pour un total de 64 hectares réaménagés : 22 hectares de friche industrielle, ancienne propriété de Thalès et inoccupée depuis une vingtaine d’années ; 25 hectares seront, principalement, occupés par des aires de stationnement du Technocentre de Renault ; une aire de stationnement utilisée lors d’événements ponctuels organisés par le Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines ; les franges récentes du nouveau quartier de Villaroy, le long de la RD91. Cette nouvelle Zac s’inscrit dans les objectifs nationaux d’optimisation du foncier et de la préservation des sols agricoles.

Le futur « Quartier des savoirs » de Guyancourt : une friche industrielle en passe de devenir un nouveau lieu de vie mixte

Le futur « Quartier des savoirs » proposera une offre mixte « en phase avec la future dynamique territoriale tout en répondant aux nouvelles aspirations et besoins des futurs habitants et usagers, avec une offre d’environ 2 000 logements familiaux, 320 logements en résidences étudiante et senior, 160 000 m2 dédiés au développement économique du quartier, prioritairement tournés vers les activités de R&D à forte valeur ajoutée, en lien avec l’ADN de Paris-Saclay ; 6 600 m2 d’équipements, dont un groupe scolaire, un équipement petite enfance, un espace de pratiques libres et une antenne de police municipale, et, enfin, des commerces qui viendront compléter l’offre existante au sein de la commune ».

Le futur « Quartier des savoirs » s’organisera autour de trois équipements-clés destinés à favoriser son attractivité, développer l’activité économique en lien avec le cluster de Paris-Saclay et améliorer le cadre de vie des habitants et de ses futurs usagers :
Premièrement, la gare de Guyancourt « sera le centre névralgique. Son arrivée constitue un enjeu majeur du développement économique de la ville de Guyancourt et de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines ». Puis, la Halle Piano, cet ancien bâtiment industriel de 8 800 m2 réhabilité, pour développer l’animation du quartier « deviendra un lieu de destination, un espace singulier à la programmation mixte » permettant « un brassage de populations et une grande diversité d’usages ». Enfin, le parc Marie Curie et le parc naturel des Clairières « amélioreront le cadre de vie des habitants. Avec sa quinzaine d’hectares au total consacrés aux espaces verts, cette opération dotera la ville de nouveaux espaces paysagers généreux aux typologies variées : du jardin de proximité au parc naturaliste ouvert sur le plateau agricole de Paris-Saclay ». Accessibles au public, ces espaces contribueront au maintien de la biodiversité et lutteront contre le phénomène d’îlots de chaleur.

Un quartier sobre en énergie et en carbone

Accompagné du bureau d’études Etamine, l’EPA Paris Saclay a réalisé un bilan carbone prospectif de la future Zac. Cet exercice permet de distinguer les principaux postes d’émissions des habitants et usagers du quartier sur 50 ans et, notamment, les mobilités des habitants et usagers (47 %), la construction (38 %), l’énergie (8 %) et l’aménagement des espaces publics (7 %).

L’étude révèle que les aspirations environnementales portées par l’EPA Paris Saclay en termes de construction bas-carbone, d’aménagement des espaces publics, d’approvisionnement énergétique, de mobilités « permettent d’envisager une réduction par deux de l’impact carbone par habitant, par an, par rapport à l’impact moyen actuel d’un Français ». Pour atteindre cet objectif, l’EPA Paris-Saclay visera le dernier palier de la RE2020 pour les programmes immobiliers, accompagnera la structuration des filières de matériaux biosourcés et géosourcés et inscrira le futur quartier dans une démarche de promotion des modes actifs en accompagnement de l’arrivée de la gare de la ligne 18.

L'EPA Paris-Saclay lance les travaux de la Zac « Gare Guyancourt - Saint-Quentin »