Les différents appartements, de type T1 bis, T2, T2 bis et T3, comprennent un coin cuisine, des sanitaires et un ou plusieurs espaces de nuit. Enfin, trois appartements sont aménagés de façon à accueillir trois personnes à mobilité réduite. A chaque étage se trouvent une salle commune et une laverie. Au rez-de-chaussée seront installés les bureaux, une salle de réunion et un large espace ouvert sur l’extérieur.
Le projet se concrétisera par un programme d’agriculture urbaine, avec l’installation de dix potagers dans les espaces extérieurs destinés aux familles hébergées.

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« Drôle de dimanche est une foncière qui investit et développe des projets immobiliers exclusivement dédiés aux personnes fragilisées face au logement. Il s’agit de projets pour lutter contre le mal logement et les marchands de sommeil, œuvrer pour l’accueil de bébés sans toit, de femmes battues, de familles à la rue, de demandeurs d’asile… Les profils sont malheureusement multiples » souligne Bruno Pelletier cofondateur avec Sébastien Limouzi de Drôle de dimanche.

Au départ de leur réflexion : « la conviction que les acteurs de l’immobilier ont un rôle à jouer (une responsabilité ?) envers les plus démunis face au logement en France, l’association entre acteurs privés de l’immobilier et secteur public doit être plus efficace, plus innovant dans la recherche de solutions d’hébergement/logement et, enfin, immobilier et solidarité ne sont pas antinomiques… ».

A l’inverse d’un promoteur immobilier, « nos opérations ne sortent de terre que quand les acteurs (politiques, associatifs, acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire… et nous investisseur) sont en phase sur le projet (de sa raison d’être à la manière de le faire vivre et de le financer) » ajoute Bruno Pelletier.

Concrètement, « Drôle de dimanche finance et développe chacun des projets et reste propriétaire de ses dispositifs. Une association locataire gère systématiquement les personnes hébergées. Chacun des projets comporte un aspect reposant sur l’économie sociale et solidaire qui sert à impliquer les personnes accueillies et ouvrir le lieu sur le reste du territoire » conclut Bruno Pelletier.

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