« Le marché des biens de luxe ne connaît pas – du tout – la morosité observée sur les transactions parisiennes en deçà de 1 million d’euros qui peuvent être affectées par le contexte économique, financier ou géopolitique » : c’est, en tout cas, ce que précise l’étude réalisée par Daniel Féau.

Lors des crises précédentes, on observait déjà cette distinction entre le haut de gamme et le reste du marché. Le marche du luxe résidentiel évolue au rythme des autres actifs de luxe, notamment l’art.

En 2021 (dernière année pour laquelle Daniel Féau dispose des données des notaires exhaustives), le conseil a vendu 667 millions d’euros de biens au-delà de 2 millions d’euros sur un marché parisien total de 2 728 millions d’euros, soit 24,5 % de part de marché. Le groupe a également vendu pour 291 millions d’euros de biens d’une valeur supérieure à 4 millions d’euros sur un marché total de 773 millions d’euros, soit une part de marché de 37,6 %.

« Pour l’année à venir, nous sommes confiants car nous ne voyons pas que les constantes de ce marché du haut de gamme puissent changer ; Paris garde un pouvoir d’attraction puissant pour les Français et les étrangers, l’offre de produits de qualité demeure ténue et les acquéreurs sur ce segment de prix sont peu sensibles à l’évolution des taux » conclut Daniel Féau.

Retrouver l’ensemble de l’étude avec des graphiques basés sur les chiffres de Daniel Féau en cliquant ici.

Le résidentiel haut de gamme a bien mené sa barque malgré le contexte économique...