1 – Avec seulement 411 695 m2 placés au cours des trois derniers mois, la région Ile-de-France enregistre son plus mauvais troisième trimestre de la dernière décennie – exception faite de l’année 2020.

2 – Dans Paris intra-muros, l’engouement pour les grandes surfaces ne faiblit pas puisque les volumes transactés sur ce segment sont en hausse de 59 % sur un an, alors qu’ils affichent une baisse de 13 % au niveau régional.

3 – Si l’on rapporte ces volumes transactés en mètres carrés aux loyers observés, le niveau d’engagement contracté par les entreprises en Ile-de-France depuis le début de l’année s’élève à 634 millions d’euros, en baisse de 7 % sur un an.

4 – Le troisième trimestre 2024 a été marqué par le franchissement de la barre des 5 millions de m2 disponibles en Ile-de-France. Depuis le deuxième trimestre 2020, l’offre immédiate n’a cessé de croître (88 % en cinq ans).

5 – Le taux de vacance continue de progresser au niveau régional et atteint 9,5 % au terme du troisième trimestre 2024, soit un immeuble sur dix qui est vacant en Ile-de-France, mais un immeuble sur vingt dans Paris intra-muros et seulement un immeuble sur 36 dans le QCA.

6 – Les disparités persistent au sein de la région Ile-de-France et les loyers « prime » en sont un bon exemple. A fin septembre, ces derniers varient entre 225 euros (HT,HC)/m2 (deuxième couronne) et 1 091 euros (HT,HC)/m2 (Paris QCA), soit un écart de plus de 865 euros alors qu’il n’était que de 763 euros un an plus tôt. Les variations observées sur les loyers « prime » s’échelonnent entre -23 et +20 %. Les loyers moyens de seconde main font de même (avec des évolutions allant de -13 à +22 %).

7 – Les mesures d’accompagnement demeurent très importantes, s’élevant en moyenne à 25 % du montant des loyers faciaux. Là aussi, des différences considérables existent entre secteurs (de 14 % dans le QCA à 40 % à La Défense).

L’étude complète

Le marché locatif des bureaux en Ile-de-France selon Savills