« Malgré le contexte économique et financier encore très impactant, 242 258 m2 ont été échangés au sein de la Métropole lyonnaise depuis le début de l’année, soit un léger recul de 6 % sur un an et de 8 % par rapport à la moyenne quinquennale de 263 775 m2. Après un très solide deuxième trimestre qui a apporté 103 000 m2, 65 000 m2 ont été échangés au troisième trimestre, un volume quasiment stable par rapport au troisième trimestre de l’an dernier » précise JLL.

Les petites surfaces « ont vu s’échanger 122 313 m2 à ce stade de l’année. Ce résultat est en hausse de 8 % par rapport à l’année précédente et de 11 % en comparaison de la moyenne de 110 567 m2. L’on recense 266 signatures, contre 238 commercialisations en moyenne. La tranche des surfaces intermédiaires a, une fois de plus, apporté peu de volume au bilan régional avec 66 000 m2, soit une baisse de 26 % sur un an. Peu d’offres appropriées sont disponibles sur ce segment à cheval entre les grandes et petites surfaces. 29 signatures ont été enregistrées, contre 40 l’année dernière et 33 en moyenne ».

Les grandes surfaces « offrent un bilan quasiment similaire à l’année dernière avec 54 000 m2 et 10 signatures. La baisse est, cependant, plus marquée (28 %) en comparaison de la moyenne puisqu’on échange, en moyenne, 74 400 m2. Dix commercialisations ont été actées, un nombre parfaitement égal à l’année précédente et à la moyenne ».

Au niveau géographique, « l’Est première couronne représente 48 % du volume échangé à ce stade de l’année, soit 107 000 m2. Le Nord et le Sud Nord-Isère restent des secteurs de report attractifs avec, respectivement, 14 et 15 % de la demande placée, soit 33 000 et 38 000 m2 signés. A noter que le secteur Sud Nord-Isère voit son volume augmenter de 57 % sur un an, tandis que le Sud Ouest-Exterieurs, qui avait bénéficié de signatures de grandes surfaces en 2022, est en baisse de 67 %. L’offre immédiatement disponible augmente de près de 31 % par rapport à 2022 et s’établit à 276 000 m2. L’on observe également une hausse de 9 % par rapport au trimestre précédent. 30 % de l’offre immédiate est de première main ».

Le marché des locaux d’activités lyonnais « rattrape son retard du premier trimestre » selon JLL