L’Ile-de-France a enregistré 6 068 transactions dans le neuf, dont 95 % en collectif : le niveau des ventes se stabilise sur un trimestre à -2 %, mais chute de 28 % en un an. Le Val-de-Marne est le plus touché avec une chute de 44 % des ventes sur son territoire, tandis que l’Essonne présente la diminution la plus mesurée (-11 %). Le Grand Paris attire 55 % des acheteurs au cours du trimestre, avec un quart des transactions régionales en Seine-Saint-Denis.

Pour les mises en vente, seule l’Essonne enregistre une croissance positive de 26 % en un an, tandis que Paris enregistre une chute de 91 %, le Val-de-Marne de 79 % et les Yvelines de 78 %. Les commercialisations dégringolent de 31 % en un trimestre (43 % en Grande Couronne, 17 % en Petite Couronne, Paris inclus). Moins de 100 logements individuels, uniquement des maisons de 3 à 5 pièces, ont été introduits sur le marché ce trimestre, soit une diminution annuelle de 48 %. Dans le collectif, en baisse de 55 %, toutes les typologies sont moins présentes que l’an passé.

La baisse de l’offre disponible est de 6 % en un trimestre et de 28 % en un an, atteignant 20 026 unités. L’encours s’abaisse dans l’ensemble des départements d’Ile-de-France, excepté à Paris (+4 %). Les décrues observées sont comprises entre 17 % (Essonne) et 39 % (Val-de-Marne). Le volume de maisons neuves disponibles à la vente baisse de 38 % en un an, tandis que les appartements de 2 à 4 pièces reculent entre 28 et 30 %.

Des prix stables

En Ile-de-France, le prix moyen d’un appartement augmente sur un an et se stabilise sur un trimestre. Il s’élève à 5 345 euros/m2 au 30 septembre 2020. Par rapport au dernier trimestre, le prix moyen dans la plupart des départements est stable suite à la faible activité sur le marché du neuf lors de cette période. Dans les Hauts-de-Seine, le prix moyen baisse même légèrement (-3 %). En revanche, sur un an, les prix suivent la tendance observée depuis quelques années désormais, à savoir une hausse quasi continuelle chaque trimestre. Deux départements dépassent une augmentation de 9 % du prix moyen (la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne), tandis que les autres territoires voit leurs prix croître entre 3,9 % (Hauts-de-Seine) et 6,6 % (Paris). Enfin, la revalorisation des prix moyens en collectif est plus importante dans le Grand Paris qu’en deuxième périphérie. En valeur, à la fin septembre 2020, Paris demeure le département le plus onéreux avec un prix moyen de 12 997 euros/m2 pour un appartement neuf. Les Hauts-de-Seine (7 342 euros/m2), le Val-de-Marne (5 916 euros/m2) et les Yvelines (5 301 euros/m2) dépassent, quant à eux, le seuil des 5 000 euros/m2. La Seine-Saint-Denis (4 835 euros/m2) en Petite Couronne et la Seine-et-Marne (4 121 euros/m2) en Grande Couronne figurent parmi les départements les plus accessibles.

Le délai moyen de commercialisation en Ile-de-France s’établit à 9,9 mois (24 mois à Paris, 8,7 mois en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne), soit la même durée qu’au trimestre précédent.

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