A 23 jours de l’ouverture des JO de Paris 2024, l’ensemble des ouvrages a été livré. Ces derniers mois, la Solideo et les parties prenantes ont organisé, successivement, les réceptions et remises des clés, pour installer les équipements nécessaires à l’organisation des Jeux.

Le Village des Athlètes et le Village des Médias prêts pour accueillir le monde entier

Respectivement livrés en février et mars derniers, les quartiers du Village des Athlètes et du Village des Médias ont été progressivement investis par les équipes du Comité d’organisation, qui ont ensuite installé l’ensemble du mobilier nécessaire à l’accueil des résidents. Depuis début avril, le Village des Médias accueille, ainsi, les premiers résidents, techniciens et journalistes, qui s’installent en vue des Jeux, tandis que le Village des Athlètes accueillera ses premiers occupants à partir du 18 juillet prochain. Tout au long de l’été, jusqu’à 14 500 athlètes et accompagnants durant les JO et 9 000 para-athlètes et accompagnants durant les Jeux Paralympiques y résideront.

Les livraisons à Paris 2024 se sont également succédés pour les équipements sportifs. De l’Arena Porte de La Chapelle à la Colline d’Elancourt ou encore le Centre Aquatique Olympique et la Grande Nef de l’Ile-des-Vannes, l’ensemble des sites de compétition et d’entraînement a été remis à Paris 2024 dans le calendrier prévu. Le respect des délais par la Solideo et l’ensemble des parties prenantes a permis aux organisateurs de préparer de « manière sereine » l’arrivée des délégations et des athlètes olympiques et paralympiques.

Après les Jeux, l’ensemble de ces ouvrages profiteront aux collectivités locales et à leurs usagers, à l’image des huit piscines, de la quinzaine d’équipements sportifs de proximité, des cinq franchissements ou encore des deux quartiers construits ou rénovés à l’occasion des Jeux.

Budget : une partie des subventions restituée à l’Etat et aux collectivités locales

Tout au long de sa mission, la Solideo a fait de la maîtrise des budgets alloués aux ouvrages olympiques « un objectif majeur ». A l’occasion de ce conseil d’administration, la Solideo a présenté une révision à la baisse de sa maquette financière, signifiant une diminution du financement public nécessaire à la réalisation des ouvrages olympiques. Cette baisse permet à la Solideo de restituer à l’Etat et aux collectivités locales une partie des subventions publiques allouées à la réalisation des ouvrages olympiques. Suite à l’approbation du conseil d’administration de la Solideo, le montant des financements publics, en euros courants et intégrant l’inflation, nécessaires à la réalisation des ouvrages olympiques passe ainsi de 1,721 à 1,682 milliard d’euros courants, soit une restitution de 39 millions d’euros à l’Etat et aux collectivités locales.

Le budget de la Solideo correspond aux subventions publiques transitant par la Solideo, soit désormais 1,682 milliard d’euros. Si l’on prend en compte le coût total des travaux strictement nécessaires pour les Jeux, ce dernier inclut également les investissements privés (estimés à près de 2 milliards d’euros, y compris les recettes de charges foncières) ; mais aussi les autres investissements publics complémentaires, nécessaires aux Jeux et à l’héritage ne transitant pas par la Solideo (estimés à 130 millions d’euros).

Ainsi, le coût des ouvrages strictement nécessaires aux Jeux est de 3,8 milliards d’euros. Auxquels s’ajoutent les financements complémentaires assurés par les collectivités territoriales correspondant à des compléments de programme non utiles pour les Jeux, mais uniquement pour l’héritage. En effet, certains maîtres d’ouvrage ont souhaité profiter de cette période pour réaliser des travaux complémentaires, non liés aux Jeux. Ces compléments sont chiffrés à 449 millions d’euros ; les financements privés qui interviendront seulement en phase héritage sont estimés à 230 millions d’euros.

La Solideo, médaille d'or pour la livraison des ouvrages olympiques