Et une illustration supplémentaire du caractère résistant de l’immobilier qui, notamment, explique les résultats de l’investissement dans l’Hexagone.

Ainsi, « en 2020, Paris aura été la capitale européenne la plus plébiscitée par les investisseurs avec 20 milliards d’euros investis, devant Londres et Berlin » souligne Nicolas Verdillon, directeur exécutif investissements de CBRE France, dans le cadre d’une analyse d’un sondage réalisé par la société de conseil « auprès de plus de 400 grands investisseurs européens ». Surtout, ce n’est pas fini car ces derniers « ont positionné la France dans le top 3 des marchés qui connaîtront la reprise la plus forte » met en avant CBRE. En effet, « même si la crise de la Covid-19 a pesé sur les volumes investis, un certain optimisme s’est installé chez les investisseurs avec 60 % d’entre eux prévoyant d’augmenter leurs volumes d’acquisitions en 2021 »…

Encore faut-il que l’offre suive car « plus que la demande, c’est l’offre qui s’avèrera déterminante pour la tenue des marchés au cours des prochains mois » estime Savills dans son dernier « European Investment Outlook ». Et Cyril Robert, directeur études et recherche de Savills France, de préciser : « le défi pour 2021 sera partout un peu le même : générer une offre suffisante, en quantité et en qualité, pour permettre à la demande de se concrétiser au travers de deals. Les marchés qui s’en tireront le mieux en terme de volumes investis sont ceux qui auront su alimenter le robinet de l’offre »…

La rançon du succès, en quelque sorte pour des investisseurs qui, souvent, devront naviguer entre des arbitrages pour profiter du marché et les problèmes de réemploi…

Investissement : la rançon du succès…