Concernant l’investissement « en bloc », les chiffres à retenir sont les suivants :

78 transactions 1er semestre 2023
46 % de part du marché dans le neuf 1er semestre
35 % de part de l’immobilier géré

Les conclusions du conseil : « l’attentisme des investisseurs s’est traduit par une baisse des volumes au premier semestre 2023. Le marché est en attente d’une avalisation des baisses des prix à l’issue des campagnes d’expertise de fin d’année. Si le résidentiel, par rapport notamment au bureau, conserve son attrait par sa stabilité locative, les taux de rendement tardent à remonter, notamment dans le « neuf built to rent », qui avait été le champion des investissements en 2021 et 2022. L’arbitrage par lot des immeubles anciens, du fait de la reconstitution de la décote bloc, fait venir sur le marché des acteurs opportunistes et « core + », tandis que le résidentiel géré continue à jouer son rôle de valeur refuge pour les investisseurs à long terme ».

Les chiffres clés à retenir pour le marché de l’immobilier ancien :

977 000 ventes sur un an à la fin du premier semestre
les prix ont poursuivi leur décélération atteignant, au niveau national, 0 % sur un an pour les appartements et +0,9 % pour les maisons
-19 % : baisse du nombre de transactions sur deux ans à juillet 2023
10 040 euros/m2 : prix moyen à Paris à octobre 2023

En conclusion, le conseil analyse : « le premier semestre 2023 voit le marché de l’ancien dans une situation de décroissance comparables aux précédents cycles. Les prix, alors que les volume connaissent une baisse importante, résistent en apparence avec des baisses qui restent très en deçà de ce qui serait nécessaire pour resolvabiliser les primo-acquéreurs confrontés au renchérissement du crédit. La relative inertie du marché résidentiel des particuliers est liée à la persistance d’une demande forte de logements que la construction neuve a du mal à combler. Comme toujours dans une situation de retournement de cycle, le marché se complexifie avec des tendances divergentes selon la qualité des produits ou les marchés régionaux. Le nivellement engendré par la forte progression des prix ces dernières années s’estompe et oblige les propriétaires à porter une plus forte attention à la qualité de leur produit, l’évolution de son marché et sa trace environnementale ».

Les chiffres clés à retenir pour le marché de l’immobilier dans le neuf :

-30,5 % (évolution annuelle ventes à juin 2023)
+4,1 % (évolution annuelle des prix à juin 2023)
4 827 euros/m2, c’est le prix moyen d’un appartement neuf, France entière
-19,6 %, c’est le nombre de permis autorisés à juin 2023

En conclusion, le conseil souligne : « le secteur de l’immobilier neuf est directement impacté par la hausse des taux, tant pour le financement de ses opérations que pour celui des acquéreurs particuliers. Ni les investisseurs institutionnels, eux-mêmes à la recherche de rendements plus élevés, ni les dispositifs fiscaux en faveur de l’investissement privé, ne vont cette fois-ci sauver le secteur. Dans ce contexte, l’ensemble de la filière est en situation d’attente d’une nouvelle équation économique qui lui permettrait de rebondir et de répondre à un besoin qui, lui, est toujours présent ».

Immobilier résidentiel : Ikory analyse le premier semestre