La première étude, datant de 2021, avait montré qu’en Europe, le parc de bureaux certifiés était en hausse et que la vitesse de commercialisation de ces immeubles était généralement plus élevée et leur risque de vacance plus faible ; de plus, les immeubles certifiés affichaient un « surloyer » moyen supérieur de 21 % sur cinq ans.

En 2023, CBRE reprend la même analyse avec un échantillon encore plus large couvrant 18 pays européens et 38 villes dont Paris, Lyon et Toulouse. L’objectif principal de cette étude est d’établir la corrélation existant entre les certifications environnementales obtenues et les niveaux de loyers atteints, l’ensemble au cours des 12 derniers mois.

Sans surprise, la corrélation est significative. Déjà, en 2022, les immeubles certifiés représentaient une part croissante du marché des bureaux : 20 % mi-2022, contre 14 % en 2019. Malgré cette croissance, les immeubles certifiés ne constituent toujours pas la norme, des données indiquant que, sur de nombreux marchés, la certification est certes un critère préférentiel, mais néanmoins non-essentiel.

La demande, elle, se maintient à un niveau similaire entre 2019 et 2022 : 30 %, contre 32 % l’année dernière. Un niveau plus élevé que l’offre disponible. De plus, la certification peut être un facteur important de réduction du risque de vacance ; ainsi, dans la majorité des villes observées, les immeubles certifiés affichent un surplus de valeur locative de 6 %…

Immeubles certifiés : quelles conséquences sur l'activité locative ?