D’ailleurs, les volumes de ventes de logements anciens de ce premier trimestre sont équivalents à ceux constatés au premier trimestre 2021 (+1 %) et supérieurs de 12 % par rapport au premier trimestre moyen de ces dix dernières années. Les Notaires du Grand Paris notent que les perspectives restent globalement bien orientées pour les prochains mois.

Néanmoins, des contrastes sont visibles entre l’activité dans Paris intra-muros et celle en petite et grande couronnes. A Paris, près de 9 000 ventes ont été conclues au cours des trois premiers mois de l’année, soit 8 % de plus qu’au premier trimestre 2021 et, surtout, 13 % de plus qu’un premier trimestre moyen entre 2012 et 2021. L’augmentation est moins nette en petite couronne (+1 % ) et en grande couronne (+2 %). Cependant, pour cette dernière, la croissance du nombre de ventes est très importante si l’on se réfère à la moyenne des dix dernières années (+23 %). Le marché de la maison connaît, quant à lui, un ralentissement après une période faste qui a coïncidé avec la crise Covid et la volonté des citadins de gagner en place et en confort de vie ; la hausse non démentie de leurs prix (+5 % sur un an ; +7,2 % prévue en juillet 2022) témoigne d’une offre toujours insuffisante pour répondre à une demande importante.

Des prix qui se stabilisent

Concernant les prix, les Notaires du Grand Paris expliquent qu’ils n’ont pratiquement pas évolué en un an en Ile-de-France au premier trimestre 2022, dans la continuité de ce qui était déjà observable au quatrième trimestre 2021. En petite couronne, la hausse des prix est limitée à 2 % en un an pour les appartements ; cette modération devrait se prolonger, avec des hausses annuelles attendues de moins de 1 % en juin et juillet 2022. En grande couronne, la hausse annuelle des prix, passée à 4,8 % au premier trimestre 2022, reviendrait autour de 4 % d’ici juillet.

Dans Paris intra-muros, l’érosion des prix se prolonge ; le prix au mètre carré a reculé de 10 600 à 10 520 euros au premier trimestre 2022 et il devrait continuer d’osciller autour de 10 500 euros jusqu’en juillet 2022.

Malgré le contexte actuel plus qu’incertain, avec l’accélération de l’inflation et les perspectives d’un renchérissement des taux d’intérêt, les Notaires du Grand Paris indiquent que « dans une perspective courte, l’immobilier pourrait continuer de résister à ces crises, bénéficiant de la confiance des ménages et resterait plus que jamais une valeur-refuge, un rempart contre l’inflation et l’insécurité ».

Ile-de-France : une activité dynamique au premier trimestre 2022 pour les Notaires du Grand Paris