Au premier semestre 2025, la foncière « a pris des décisions d’investissement stratégiques représentant un montant total de 1,3 milliard d’euros pour renforcer le portefeuille sur les bureaux « prime » et les zones centrales, posant les bases de la création de valeur à venir :

cession de plus de 750 millions d’euros d’actifs résidentiels matures, dont le portefeuille de logements étudiants pour 538 millions d’euros (hors droits, sur la base d’un taux de privation de 3,9 %) ;
acquisition simultanée d’un ensemble de bureaux « prime » dans le QCA parisien pour 435 millions d’euros (droits inclus) et un plan de capex de c. 40 millions d’euros sur le bâtiment principal, visant un rendement de 6,3 % ;
trois projets emblématiques du pipeline de bureaux créateur de valeur (« Quarter », « Les Arches du Carreau », « Mirabeau »), tous situés dans des emplacements privilégiés par nos clients, pour un revenu locatif annuel attendu de 80 à 90 millions d’euros.

Cette stratégie délivre de solides résultats opérationnels :

une activité locative record confirme notre position de leader sur les bureaux « prime » avec 94 600 m2 loués ou renouvelés au premier semestre 2025 sur l’ensemble des géographies, dépassant d’ores et déjà le total annuel 2024 ;
+ 9 % de réversion, portée par la hausse continue des loyers dans les marchés de bureaux cœur de cible (+ 29 % dans Paris QCA) ;
un taux d’occupation du groupe en amélioration de 60 points de base par rapport à fin 2024, porté par la performance locative ;
des succès majeurs de pré-commercialisation : « 27 Canal » pré-loué à la branche digitale d’un grand distributeur français avant livraison au deuxième semestre 2025 (74 % de l’actif) ; « 162 Faubourg Saint-Honoré » : 3 300 m2 intégralement pré-loués à un cabinet de conseil à un loyer « prime » du QCA (réversion de + 87 %) ;
une accélération de la commercialisation sur le segment résidentiel, l’offre servicielle étant désormais déployée sur tous les plus gros actifs (environ 70 % du portefeuille parisien), et près de 700 baux signés au 1er semestre 2025 (déjà au-dessus du total annuel 2024) ; + 14 % de réversion sur les actifs parisiens.

Amélioration des principaux indicateurs du groupe :

solide dynamique de cash-flow, avec un résultat récurrent net par action (part du groupe) en hausse de 6,4 % par rapport au premier semestre 2024 (3,38 euros par action, contre 3,18 euros), soutenu par des revenus locatifs bruts en hausse de 4,9 % (359,9 millions d’euros), dont + 3,8 % à périmètre constant (+ 0,6 point au-dessus de l’indexation), soutenus par la réversion dans les marchés de bureaux centraux et l’amélioration de l’occupation ;
la valeur des actifs en hausse de 1,6 % sur six mois, portée principalement par les hausses de valeur dans les zones centrales (où le marché de l’investissement se rouvre progressivement aux grandes transactions avec le retour des capitaux internationaux).

Cela a contribué à une hausse de + 1,1 % de l’EPRA NTA depuis fin 2024.

Ratio LTV résilient à 33,6 % (droits inclus), et 34,9 % en tenant compte des transactions sous promesse (principalement l’acquisition de « Rocher-Vienne »). Le groupe bénéficie d’un coût moyen de la dette tirée bas et stable à 1,2 %, avec une couverture optimisée assurant une visibilité à long terme (100 % des échéances 2025–2026 couvertes, 85 % jusqu’en 2029).

Le résultat récurrent net part du groupe est désormais attendu en hausse de + 3,6 % à + 4,4 % pour 2025, dans le haut de la fourchette de prévisions (entre 6,65 euros et 6,70 euros par action) ».

Gecina : revenus locatifs en hausse au premier semestre 2025