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Le temps n’est plus au doute ou aux contre-vérités, en matière de climat en tout cas : qui se souviendra, dans quelques années, des sarcasmes ou parfois de l’indifférence qui accompagnait la démarche de celles et ceux qui prévenaient de l’inéluctable réchauffement vécu par notre planète et, singulièrement, par les métropoles urbaines ? Tous ceux qui ont fait l’expérience de la chambre climatique « climate sense » ne peuvent oublier ce que serait (sera ?) la vie avec des températures fréquentes de 50 degrés…
Le monde de l’immobilier, naturellement très concerné, est aujourd’hui entièrement mobilisé sur ce sujet et plus personne ne peut présenter de projets dont la dimension environnementale soit niée ou relativisée. Le succès du Sibca en est une des illustrations et, à cette occasion, « Immoweek » a voulu donner la parole à des représentants de la diversité des acteurs et des professions qui, tous, montrent, à leur façon et selon leurs propres orientations, combien cette question est vitale.
Dans un moment difficile, économiquement d’abord bien sûr, cette nouvelle manière de penser et de concevoir la pierre de demain constitue une formidable opportunité de se remettre en question, de penser et voir « autrement » un avenir forcément très différent. La certitude est là : les usages des bureaux, des commerces, des logements notamment vont profondément évoluer. Cette complète révolution est un défi pour toutes les professions immobilières qui ont l’obligation, on pourrait même dire le devoir, de s’y adapter. Dans le passé, les crises ont souvent été un moyen, un levier même, pour réinventer et définir de nouveaux modèles. Aujourd’hui, personne ne croit que « ce sera facile », mais les initiatives, les projets que nous présentons dans ce magazine illustrent une partie de l’incroyable effort entrepris à tous les niveaux et dans toutes les structures. Cet effort est salutaire : il symbolise la volonté de toute une industrie de se mobiliser pour continuer à proposer aux habitants, aux salariés, aux clients, de nouvelles formes de vie. Il y a longtemps que le développement durable n’est plus seulement une formule incantatoire, mais une réalité, on peut même dire une exigence. Pour 2024 et bien au-delà !