« Le marché de l’investissement résidentiel en France a atteint 3 milliards d’euros en 2024, soit en baisse de 10 % par rapport à 2023 (3,3 milliards d’euros). Les transactions d’actifs résidentiels classiques et intermédiaires ont totalisé 2,5 milliards d’euros, en progression de 14 % par rapport à 2023. Elles représentent à elles seules 82 % du volume résidentiel transacté en 2024. Plus de 220 transactions ont été comptabilisées sur toutes les typologies d’actifs résidentiels, dont près de 180 en immobilier résidentiel classique existant. 95 % du volume concerne des transactions de moins de 40 millions d’euros.

Malgré une demande toujours très soutenue, les transactions de résidences coliving et étudiants enregistrent une baisse de 46 % et 67 % respectivement par rapport à 2023. Cette baisse s’explique par des délais de négociation assez longs, des décalages de certains dossiers en 2025 et une offre ne répondant pas toujours aux critères d’investissement des investisseurs exploitants.

Le marché des résidences étudiants reste néanmoins très actif, avec de nombreuses opérations en cours de négociation dont plusieurs portefeuilles.

Le marché des résidences services seniors reste, quant à lui, toujours très faible avec une baisse des transactions qui se poursuit, totalisant près de 75 millions d’euros en 2024. Les transactions réalisées en 2024 concernent essentiellement les résidences de coliving seniors dont le volume d’investissement moyen se situe autour de 10 millions d’euros.

Enfin, le marché de l’immobilier résidentiel avec services, le « build-to-rent », se développe en France, avec une attention croissante portée par les investisseurs pour cette classe d’actifs. Deux transactions pour près de 60 millions d’euros ont été signées en 2024. L’attrait pour cette typologie d’actifs devrait se poursuivre en 2025 avec de nouveaux projets résidentiels en cours de discussion »…

Cushman & Wakefield : "le 'build-to-rent', se développe en France"...