Entreprendre des travaux de rénovation lorsque l’on est propriétaire n’est pas toujours évident, surtout lorsque l’argent pour les financer n’a pas été budgété ou épargné. Pour palier les difficultés rencontrés par certains propriétaires, l’entreprise Vasco, basée à Bordeaux, propose une solution : une « option de financement hors du schéma bancaire ». Hervé Degreve, Sébastien Prot et Mathieu Guerchoux décident donc de créer une solution pour rendre plus abordable et accessible la rénovation d’un bien immobilier.

En quoi cela consiste ?

Vasco ne prête pas d’argent à ses clients, mais paye 100 % de leurs travaux en échange d’une part de leur maison à la hauteur de la somme « prêtée » en ajoutant 30 % d’intérêts, jusqu’à la vente éventuelle de leur bien. Et si le bien n’est pas vendu, alors les propriétaires auront dix ans pour rembourser le montant emprunté auprès de l’entreprise bordelaise, sachant qu’ils peuvent également anticiper le remboursement de la somme en question, tout en ayant conscience que la transaction se fera au prix de marché du moment.

Comment ça marche ?

Vasco sera donc propriétaire d’une partie des murs de votre bien, mais n’en n’aura aucunement l’usage et ce, jusqu’au remboursement.

Les trois options

1 – Le propriétaire rachète les parts acquises par Vasco dans le logement, pour redevenir à 100 % propriétaire de ses murs. Si, par exemple, le propriétaire rachète ses parts cinq ans plus tard, un expert immobilier vient estimer la valeur du logement, à l’instant « t » du rachat, et en déduit ainsi la valeur des parts que le client doit racheter à Vasco. Si le logement a perdu en valeur, le propriétaire rachètera alors des parts à un prix plus bas que la valeur cédée cinq ans plus tôt et si la valeur du logement a augmenté, celle des parts à racheter en fera de même.
2 – Le propriétaire occupant revend son logement avant le terme des dix ans. Si l’on prend l’exemple d’une maison revendue 400 000 euros, il touchera alors 87 % du prix du bien, les 13 % restants revenant à Vasco.
3 – Le propriétaire repart sur dix années supplémentaires de conservation de son droit d’usage à 100 % du logement. La valeur des parts de Vasco dans le logement est alors multipliée par un coefficient de 1,3 ( c’est-à-dire +30 %). Reprenons l’exemple de la maison à 400 000 euros, dont Vasco est propriétaire des murs à 13 % : la valeur détenue par la société augmentera alors de 13 % x 1,3 = 16,9 % de la valeur du logement. Et ainsi de suite tous les dix ans…

Comment financer les travaux de son bien immobilier sans argent ?