Que va changer ce reconfinement dans votre vie professionnelle future et dans votre entreprise ?

Ce reconfinement représente, à mon sens, une accélération de l’adaptation de la façon de travailler au sein d’une entreprise. Le premier confinement a servi à mettre en œuvre tous les moyens qui étaient nécessaires à ce bon déroulement du travail à distance et ce second confinement permet, à présent, de valider ces choix et, donc, d’être beaucoup plus à l’aise. Grâce à la numérisation et à la digitalisation, aux outils mis en place aussi bien matériels qu’informatiques, le rythme de travail s’en voit moins pénalisé. Une organisation se doit, aujourd’hui, d’être capable de s’adapter à la vie de son salarié, à son équilibre professionnel et personnel. Le confort apporté aux collaborateurs grâce à cette nouvelle stratégie – travailler dans un environnement qui n’est plus routinier – est largement bénéfique pour la vie professionnelle future. Au sein du Groupe Terrot, à la fin du premier confinement, nous avons proposé aux salariés qui le souhaitaient de télétravailler un ou deux jours par semaine pour conserver cette flexibilité permettant de mieux conjuguer vie professionnelle et vie personnelle.

Pour ma part, ainsi que pour certains amis et connaissances, le télétravail était déjà ancré dans nos modes d’organisation et ce, depuis quelques années. Domicilié à Lyon et travaillant à Paris, cela a été rendu possible grâce à ma famille, mais aussi grâce à mon réseau qui, pour la plupart, provenaient d’entreprises anglo-saxonnes et étrangères et qui étaient déjà plus enclines à ce type d’organisation. Ces deux confinements ont permis à notre pays de changer la façon commune de voir le télétravail et ont démontré qu’il pouvait être bénéfique en procurant un certain confort lorsque tous les cases sont cochées et que le juste équilibre est trouvé avec le présentiel car l’homme a besoin de contact, pour son bien-être, mais aussi pour être stimulé et échanger des idées, par exemple.

Dans le futur, revoir les organisations des entreprises sera essentiel. Cela passe, entre autres, par un réagencement des bureaux, mais aussi par l’ajout de facteurs de motivation pour les salariés, en misant sur du « value-add » avec des services qui n’étaient pas encore forcément présents avant ces confinements (par exemple, les salles de sports…). Cette vision « value-add » de la réhabilitation de bureaux est l’une des marques de fabrique du Groupe Terrot.

Quelles sont vos raisons d’être optimiste ?

Aujourd’hui, je pense que nous avons raison d’être optimistes. Le second confinement n’a pas eu le même impact sur l’activité économique que le précédent, la baisse constatée est moindre. L’impact sur l’immobilier, à terme, est également moindre : les marchés de travaux n’ont pas cessé de fonctionner, l’État a continué de maintenir les services publics, les autorisations administratives sont toujours délivrées. L’horizon semble plus dégagé qu’à la période estivale, puisque des perspectives d’espoir se dégagent : hypothèses de futurs vaccins, certains pays s’en sont sortis, nous constatons également des changements politiques importants, ce qui laisse présager – je l’espère – un rebond lorsque cette pandémie mondiale sera derrière nous.

Les habitudes de consommation ont également évolué, mais pour celles-ci aussi nous avons toutes les raisons d’être optimiste. Nous pourrons de nouveau voyager, accueillir des touristes à Paris et il sera de notre devoir de répondre à ces nouveaux usages qui s’effectueront d’une autre manière, de les valoriser tout en accompagnement cette transformation.

L’activité hôtelière du Groupe Terrot est pensée pour relever ces défis qui nous attendent et s’y adapter, tout comme pour l’activité immobilière de bureau du groupe.

Cap sur l'avenir avec... Bruno Velay