Concernant l’activité locative, la demande placée reste encore faible : les volumes commercialisés dans les 18 principaux marchés européens s’élèvent à 1,82 million de mètres carrés à l’issue du premier trimestre 2024, en baisse de 5 % par rapport au même trimestre 2023.

Le taux de vacance reste, lui, stable (7,6 %). La faible disponibilité prédomine dans les quartiers centraux, en particulier ceux disposant d’immeubles modernes, alors qu’en périphérie et pour les actifs de seconde main, le taux de vacance est bien plus élevé.

Les valeurs locatives « prime » sont, en revanche, en hausse, notamment dans le QCA parisien (+7 %). Cette croissance continue des loyers « prime » au cours des dix dernières années se traduit par une hausse moyenne de 61 % depuis 2013 sur les principaux marchés européens. A Paris, les loyers « prime » augmentent régulièrement depuis 2015 (+33 %) ; ils sont désormais supérieurs au niveau d’avant crise (880 euros (HT, HC)/m2 en 2019).

Bien que les volumes investis continuent d’afficher un retrait par rapport au premier trimestre 2023 (-27 %), le déclin ralentit : sur 12 mois glissants, le retrait n’est que de -8 % par rapport au quatrième trimestre 2023, ce qui représente la plus faible baisse depuis fin 2022.

Enfin, l’on constate une stabilisation des taux « prime » des actifs situés dans les secteurs centraux des principales métropoles européennes, à l’instar de Paris QCA.

Bureaux en Europe : une très légère amorce de reprise