Le secteur de l’immobilier de luxe ne s’est jamais aussi bien porté qu’en 2021. Entre 2020 et 2021, le groupe Barnes constate une hausse de 54 % du nombre total de ses ventes. On parle de biens dont la valeur est plus élevée que la moyenne, et comprise entre 20 000 et 30 000 euros/m2 à Paris.

Le segment des biens d’exception (supérieurs à 5 millions d’euros) se porte bien, grâce notamment au retour sur le marché des expatriés et des étrangers. « Nous notons également l’arrivée d’une nouvelle catégorie d’acheteurs à fort pouvoir d’achat sur le marché du luxe parisien, composée d’entrepreneurs et jeunes « startuppers » », souffle Richard Tzipine, directeur général de Barnes. Cette nouvelle clientèle recherche des biens « atypiques », du type loft ou atelier d’artiste.

Bien que le marché francilien demeure actif, l’année 2022 ne débute pas sur les mêmes bases, « nous constatons néanmoins, en ce début d’année, une baisse de l’offre de l’ordre de 7 % sur 12 mois glissants. On peut parler de retour vers une tension du marché : en effet, l’offre avait augmenté de 20 % entre 2020 et 2021 », ajoute Richard Tzipine.

Quelle clientèle pour l’immobilier haut de gamme parisien ?

Du côté de la Rive gauche, ce sont les 6ème et 7ème arrondissements, avec des quartiers tels que Saint-Germain-des-Prés, le Luxembourg, les Invalides ou le Champ-de-Mars, qui ont continué d’être plébiscités par la clientèle haut de gamme. Concernant la Rive droite, les arrondissements familiaux historiques, qui sont le 8ème, 16ème et 17ème arrondissements sont toujours considérés comme des « valeurs sûres ».

Présent à l’international et dans les grandes villes françaises, Barnes a réalisé en 2021 un volume de ventes de près de 5,1 milliards d’euros.

Barnes : 2021, année "record" pour l'immobilier haut de gamme francilien