L’étude de l’Ancols, réalisée avec le cabinet d’études 1630 Conseil, est articulée autour de plusieurs grandes thématiques: un état des lieux, la stratégie et les pratiques des bailleurs, le modèle économique et les effets, avantages et freins associés à l’acquisition amélioration. Elle souligne, en particulier, le frein financier lié aux surcoûts du foncier en centre ancien et à des aléas techniques dans le bâti existant.

La production en acquisition-amélioration est difficilement mesurable ; l’Ancols l’estime à environ 2 000 logements sociaux produits. Elle est concentrée dans les métropoles des zones tendues et chez quelques bailleurs (dix bailleurs concentrent 42 % de la production). Par ailleurs, les bailleurs restent plutôt opportunistes pour développer cette pratique.

Selon l’Ancols, la production neuve, via maîtrise d’ouvrage déléguée ou Vefa, « continuera à peser un poids majeur dans l’offre nouvelle ». Cependant, pour accroître le nombre de logements sociaux produits grâce à l’acquisition-amélioration, le groupe propose :

d’améliorer l’équilibre économique des opérations par un renforcement des aides financières et une évolution de la fiscalité ;
de développer des outils en matière de connaissance d’opportunités foncières ;
de sensibiliser les bailleurs, les collectivités locales, ainsi que les aménageurs, de la pertinence de l’acquisition-amélioration comme opportunité de développement et explorer des pistes de simplification administratives.

Ancols : l'acquisition-amélioration, la solution pour répondre aux défis sociaux et environnementaux ?