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Le rituel est maintenant parfaitement installé : le nouveau ministre (délégué) au Logement reçoit, rapidement, les acteurs principaux du secteur et les écoute, pour des « entretiens » d’une heure environ. Il y a six mois, ils avaient déjà été nombreux à rencontrer Patrice Vergriete (maintenant chargé des Transports, il consulte donc d’autres intervenants )… ils sont venus non moins nombreux voir Guillaume Kasbarian et son cabinet.
Et la liste des « entretiens » prouve que la semaine a été chargée pour le titulaire du portefeuille du Logement. La semaine a commencé – à tout seigneur tout honneur – par la rencontre lundi, pour l’Union HLM, d’Emmanuelle Cosse et de Marianne Louis ; elles ont été suivies, côté promoteur cette fois, par Alain Taravella et Jacques Ehrmann (Altarea), puis retour aux HLM, avec cette fois les ESH représentées par Valérie Fournier et Didier Poussou.
Après un petit détour par le ministère de la Santé, où Guillaume Kasbarian a rencontré sa collègue Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des personnes âgées et personnes handicapées, retour à Roquelaure où l’après-midi était consacré à Christophe Robert et Manuel Domergue (pour la Fondation Abbé Pierre), Xavier Lépine venant promouvoir ses idées toujours novatrices, puis Anne-Claire Mialot, directrice générale de l’Anru. On ne donnera pas heure par heure la suite de l’agenda ministériel. Il suffit de savoir que le reste de la semaine a été aussi chargé en « entretiens ».
Exercice obligé : la rencontre avec le ministre qui a marqué le secteur : Jean-Louis Borloo, mais aussi (par ordre chronologique) le président du Conseil national de l’habitat, le député Lionel Causse ; Marcel Rogemont (les Offices publics de l’habitat), Guillaume Macher (Procivis), Jean-Marc Borello (SOS)… Les quelques interlocuteurs ministériels qui ont bien voulu nous donner leur réaction, ont expliqué, là aussi exercice obligé : « le ministre nous a écouté »… avec attention, n’en doutons pas. Pour le reste, on notera une certaine lassitude des uns et des autres face à ces défilés maintenant semestriels avec le titulaire d’un poste dont chacun se demande si, au fond, il ne serait pas mieux à Bercy.