Publié chaque trimestre, ce baromètre interactif repose sur les annonces à la vente de logements neufs, diffusées sur les principaux portails digitaux, ainsi que sur l’expertise de cinq professionnels de l’immobilier.

Pour le dernier trimestre 2020, cette étude met en lumière trois enseignements.

L’offre et les prix sont plus que jamais corrélés. D’après les résultats du baromètre, les métropoles et départements ayant réussi à reconstituer leurs stocks affichent une stabilisation, voire une baisse des prix. A l’inverse, dans les zones tendues, une baisse de l’offre s’accompagne d’une augmentation des prix.

Cette rareté de l’offre est encore accentuée par le retour massif des investisseurs institutionnels, qui délaissent le tertiaire pour miser sur le résidentiel. Résultat : les stocks de logements neufs, accessibles aux particuliers, sont encore plus limités.

Finalement, ce dernier trimestre 2020 marque tout de même une stabilisation des prix du neuf à l’échelle nationale : les prix ont gagné 1,2 % entre le troisième et le quatrième trimestres, mais accusent une très légère baisse de -0,9 % par rapport au dernier trimestre 2019.

Grand Paris : record national du prix moyen au mètre carré

C’est le Grand Paris qui clôture l’année avec la plus forte hausse, +13,9 %, et détient ainsi le record national du prix moyen au mètre carré, à 7 075 euros.

L’Eure et l’Isère ont également prouvé leur dynamisme. En effet, ces deux départements ont affiché la meilleure progression de prix moyens au mètre carré entre les quatrième trimestres 2019 et 2020 à +11,7 %. À l’inverse, Saint-Étienne (-2,2 %), Dijon (-3,1 %) et Nancy (-4,2 %) finissent 2020 dans le rouge.

Baromètre digital de l’immobilier neuf : stabilisation des prix au 4ème trimestre 2020