En tous cas, des résultats stabilisés dans un tel marché. Surtout, il évoque, depuis son arrivée au sein de la société de conseil, un bilan « résolument positif » : « avec nos équipes, autour de Fabrice Allouche (le président, ndlr), nous avons replacé CBRE au cœur du marché et comme partenaire de référence auprès de nos clients ». Des résultats « issus de la stratégie de CBRE visant à accompagner les utilisateurs dans une démarche complète, une chaîne de valeur ajoutée et de métiers qui viennent se combiner, dont le conseil, la transaction, le conseil en organisation des espaces et évolution des modes de travail – les nouveaux modes de travail ne se décrètent pas, mais se construisent -, incluant également la promotion, le pilotage des grands comptes internationaux, l’aménagement d’espace, le conseil en développement durable ». Bref, une offre de services « la plus complète qui existe sur le marché » qui permet un « positionnement privilégié ». Et notre lauréat sait de quoi il parle.

En 1996, ce diplômé d’une école de commerce rejoint Auguste-Thouard, société de conseil dans laquelle il avait effectué un stage avant son service militaire, séduit par un secteur de l’immobilier d’entreprise dans lequel « le renouveau est permanent via l’évolution des besoins et des usages, où la place du conseil devient toujours plus importante et où l’on est passé d’une logique de conseil transactionnel à celle de conseil transformationnel ». Entré comme consultant en transactions locatives de bureaux, il quitte l’entreprise (devenue Atisreal, puis BNP Paribas Real Estate) en 2012 en tant que directeur du pôle bureaux et commerces Ile-de-France pour prendre la direction générale d’Alex Bolton Partners jusqu’en 2016, avant de rejoindre CBRE.

Aujourd’hui à la tête d’équipes regroupant quelque 600 collaborateurs, il qualifie son activité de « transverse sur l’ensemble des métiers et des classes d’actifs », avec une partie opérationnelle et une partie pilotage et management. A propos de conjoncture, ce pro d’expérience fait valoir qu’en intervenant « sur les plus gros mandats et missions du marché », CBRE bénéficie d’une « vision privilégiée ». Dans ce cadre, il parle d’un marché immobilier « en bas de cycle, qui n’a pas de raison intrinsèque de se contracter plus qu’il ne l’est actuellement ». Avec des « perspectives plutôt positives grâce à une addition de petits signaux qui tendent à laisser penser que le plus difficile est derrière nous »…

Dans tous les cas, « nous demeurons dans une stratégie de développement de services toujours à haute valeur ajoutée pour nos clients via la combinaison de nos métiers et départements, à l’exemple de notre nouvelle offre « écovalorisation », visant à apporter une clé de lecture pour la mise à niveau des immeubles afin de respecter le Décret tertiaire. Une offre qui combine audit technique, expertise, valorisation travaux, développement durable et financement travaux ». Ou encore « notre activité de conseil autour des data centers ». Parmi les autres axes de développement figurent « les grands comptes entreprises », CBRE disposant déjà de quelque 700 contrats cadres à l’échelle mondiale, 300 à l’échelle européenne et une centaine à l’échelle française ; la « transformation des villes et du tissus tertiaire via l’offre « renaissance urbaine » ayant pour objectif d’opérer l’ensemble de la démarche de valorisation foncière dans une perspective de transformation d’actifs de bureaux vers le résidentiel, mais aussi les résidences services, la logistique du dernier kilomètre… ; la « poursuite du maillage territorial et du développement de nos plateformes régionales qui ont vocation à intégrer l’ensemble des offres de services » ; l’adaptation de nos métiers et services en intégrant des outils digitaux dédiés à nos clients avec, bien sûr, l’IA ». Sans oublier, évidemment, « le développement de nos talents et collaborateurs », sachant que CBRE « n’a jamais cessé de recruter ». On comprend qu’avec un tel programme, cet amoureux de la Bretagne, désormais « Pierre d’Or », aime à se ressourcer en famille et en jardinant.

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