Des qualités que son joli parcours pro illustre parfaitement. Diplômée de l’Institut Supérieur de Gestion de Paris, elle débute sa carrière en 1993 chez PricewaterhouseCoopers – un grand classique des jeunes diplômés. Sans tarder, elle développe de vives compétences opérationnelles (en langage clair, elle est vraiment faite pour l’action) en prenant en charge les opérations de ventes d’immeubles en Vefa, puis le montage d’opérations complexes de promotion. Bien logiquement, on la retrouve donc pendant quatre ans, de 2010 à 2014, à diriger les équipes de gestion immobilière de BNP Paribas Real Estate dont elle devient directrice générale déléguée. Depuis plus de dix ans maintenant, elle a rejoint la grande maison Groupama Immobilier, en premier lieu comme directrice du développement et des grands projets, sans oublier (ça compte !) la direction technique d’exploitation. Puis, en 2022, Astrid Weill est promue directrice générale adjointe, avant d’occuper la première place en 2023, après le départ d’Eric Donnet.

Ses ambitions pour 2025 et les années suivantes ? Elle ne manque pas de répéter son mantra : « être le fer de lance de la décarbonation ». Il faut dire que la « maison » est sur tous les fronts en cette matière : assurer la promotion du réémploi, prôner le « fair tech » (de la technologie oui, mais en n’oubliant jamais l’équilibre nécessaire aux immeubles… et aux salariés). Autre sujet clé pour notre « Pierre d’Or » : « assurer la création de valeur durable sur les actifs » de la maison. Et forcément en 2025, la patronne de la pierre de l’assureur évoque plusieurs chantiers importants : en commençant naturellement par le plus emblématique, la livraison début 2026 de « The Link », projet conçu par le talentueux Philippe Chiambaretta et qui va réunir rien moins que l’ensemble des équipes de TotalEnergies à La Défense. Intarissable sur le sujet, notre « Pierre d’Or » vante le concept « d’horizontalisation » des tours. Elle rappelle aussi que « The Link » est « une tour lumineuse avec 100 % des postes de travail en premier jour » et (durable toujours) que « 25 % des besoins énergétiques nécessaires à l’éclairage de la tour seront assurés par sa façade photovoltaïque ». Sans oublier que via terrasses, jardins suspendus et rooftops, on atteindra 2 800 m2 de verdure, « un record pour une tour à La Défense »…

Dans de l’immobilier plus classique, mais toujours très haut de gamme, notre « Pierre d’Or » s’attaque aussi à la restructuration (lourde) de trois très beaux immeubles de la maison à des adresses faisant rêver : 20, rue Royale ; 1bis, avenue Foch et 117, boulevard Saint-Germain. Pour chacun d’eux, la rénovation s’apparentera à une nouvelle naissance avec – on peut en être sûr – de la belle « création de valeur » à la clé.

Tous ces projets sont rendus possibles grâce à la mobilisation des équipes dirigées par Astrid Weill – 115 personnes travaillent sous sa responsabilité. Assumant un « nouveau projet d’entreprise », notre manager sait allier faconde, chaleureuse présence… et efficacité. Dans un contexte complexe, elle répète à l’envi : « les bons marins préfèrent l’eau qui bouge à celle qui stagne ». On sent bien d’ailleurs que la marée stagnante n’est pas trop son affaire. Et quand on voit cette épicurienne déguster un vin ou un plat de choix (son aïeul fut un des ténors de la gastronomie française), on distingue bien l’hédoniste et la pragmatique. Au traditionnel « déjeuner des partenaires » qui précède la Soirée de gala des « Pierres d’Or », elle nous donna des conseils parfaitement ajustés sur les choix des plats à proposer aux convives au cœur de l’été. Elle avait raison, bien sûr…

Retrouvez les « mini-portraits » des neuf autres nommés de cette catégorie dans notre magazine accessible sur notre site…

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